Énergies propres : Les investisseurs cherchent à capter le potentiel de croissance à long terme
Les énergies propres sont un des thèmes d'investissement majeurs de ces dernières années. À l'heure actuelle, plus de 80 ETF dans le monde offrent une exposition aux énergies propres au sens large ou à un type d'énergie renouvelable particulier, comme le solaire ou l'éolien. Elles ont accaparé plus de 24 milliards de dollars de nouveaux actifs nets depuis début 20201. En effet, les investisseurs cherchent à capter le potentiel de croissance à long terme des entreprises engagées dans la transition vers des sources d'énergie plus respectueuses de l'environnement. La différence entre les opportunités d'investissement actuelles et celles du « boom des énergies propres » intervenu au début du siècle est que la conjoncture est désormais favorable, entre un engagement mondial généralisé et des fondamentaux économiques qui tournent en faveur de la transition vers les énergies propres.
Les 193 signataires de l'accord de Paris sur le changement climatique se sont engagés à prendre des mesures décisives en faveur des énergies propres pour décarboner l'économie tout en améliorant l'efficacité énergétique, dans le but de réduire de 90 % les émissions de dioxide de carbone (CO2) d'ici 2050. Dans cette optique, les énergies solaire et éolienne fourniront la majeure partie de l'électricité mondiale, y compris les besoins supplémentaires pour recharger les véhicules électriques et produire de l'hydrogène vert. Ce dernier génèrera de l'électricité là où l'électrification est impossible, notamment dans le transport de marchandises, l'aviation, les industries de l'acier et du béton, ainsi que le chauffage industriel et résidentiel.
Toutefois, même si les récents événements ont quelque peu refroidi la dynamique des solutions à énergie propre, l'objectif d'une économie neutre en carbone reste inchangé. Si besoin était, les perturbations des approvisionnements dues au conflit Russie-Ukraine ont prouvé à quel point il est risqué de dépendre si lourdement d'un pays étranger pour l'énergie, en particulier lorsque les prix sont si volatiles et influencés par le contexte géopolitique. Une production d'énergie nationale et indépendante de la volatilité des prix des combustibles semble être la solution la plus évidente pour beaucoup de pays, mais il ne faut pas négliger le risque d'inflation et de récession.
Ce document s'appuie sur l'analyse du marché du Dr Rob Wilder, PDG et cofondateur de WilderHill Indexes, et aborde les sujets suivants :
La manière dont les événements récents ont affecté le cours de la transition vers des énergies plus propres ; Les actions des gouvernements par rapport à leur engagement vis-à-vis de l'Accord de Paris sur le changement climatique ; L'impact économique des avancées technologiques dans les segments clés ; et L'hydrogène et l'éolien comme solutions potentielles au changement climatique, ainsi que la possibilité de les intégrer dans des portefeuilles d'actions diversifiés.Pour consulter l'intégralité de l'article, cliquez ICI.
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