Index professionnel, congés paternité, quotas… depuis la loi Copé-Zimmermann de 2011, de nombreux outils ont été mis en place pour améliorer l’égalité Femme - Homme dans le monde du travail.
Dix ans plus tard, même si tout n’est pas gagné, la parité a progressé et est même depuis longtemps une réalité dans certaines entreprises. Illustration avec le Groupe PRÉVOIR engagé dans l’égalité Femme-Homme depuis les années 1950.
Avec un index professionnel de 91/100 en 2020, l’égalité Femme-Homme est une réalité au sein du Groupe PRÉVOIR et a progressé cette dernière année (l’index était de 88/100 en 2019).
C’est justement une femme qui est à la tête de cette entreprise familiale depuis 2012. Pour Patricia Lacoste, l’arrière-petite-fille du fondateur, Président-directeur général des sociétés du Groupe, l’équité et l’égalité entre femmes et hommes n’est pas une stratégie pour suivre l’air du temps : « La parité a toujours été au cœur de l’ADN de PRÉVOIR. Bien avant la loi Copé-Zimmermann, nous avions plus de 40% de femmes au Conseil d’Administration. Ma grand-mère était déjà administrateur en 1957, il y a plus de soixante ans, et cela n’a jamais posé de question… Chez PRÉVOIR, seule la compétence compte. Aujourd’hui, nous avons des femmes au comité de direction, à des postes importants (Direction juridique, Direction Marketing et Communication, PDG). Sur 3 dirigeants effectifs, 2 sont des femmes ! Et surtout il n’y a pas de plafond de verre ni d’écart de salaires ».
L’équité plutôt que la parité
Certains secteurs attirent plus de femmes, d’autre plus d’hommes… La parité à 50% n’est pas réalisable dans tous les secteurs professionnels. C’est pourquoi « plus qu’à la parité stricte, il faut être attentif à l’équité, à l’égalité des chances. L’objectif est de donner, à toutes et à tous, les mêmes opportunités dans l’entreprise » conclut Patricia Lacoste.
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