La Financière de l’Echiquier s’est penchée sur la loi visant à accroître le financement des entreprises promulguée le 13 juin dernier. Celle-ci fait évoluer les conditions d’éligibilité au PEA-PME.
Degroof Petercam Asset Management ouvre au public deux nouveaux fonds : DPAM L Equities World et DPAM L Bonds Eur Impact Corporate 2028. Le premier a un double objectif : générer un impact environnemental et social positif, tout en permettant au capital de croître à long terme.
Le portefeuille sera géré par Ignace De Coene et Mathias Talmant. Afin d’équilibrer performance et impact, ces professionnels s’évertueront à sélectionner des actions internationales qui respectent la « triple bottom line » Planet, People, Prosperity.
Le second fonds a lui aussi deux objectifs : orienter les investissements vers des obligations d’entreprises qui ont un objectif social ou environnemental positif et générer du rendement, en faisant éventuellement croître le capital d’ici au 29 décembre 2028.
Egalement gérée activement, la stratégie sera pilotée par Anahi Machado et Steven Decoster. Forte de plus de 20 années d’expérience dans l’investissement responsable, DPAM utilise sa « robuste » expertise pour faire son entrée dans le monde de l’investissement d’impact.
Engagement convaincant et processus formel
La société, qui a adopté la définition de l’impact du Global Impact Investing Network, réalisera des investissements d’impact dans le but de générer des résultats sociaux et environnementaux positifs et mesurables, ainsi que des performances financières.
« L’approche impact de DPAM, est-il précisé dans le communiqué de lancement des fonds, va au-delà des stratégies durables habituelles, puisqu’elle obligera à investir exclusivement dans des entreprises dont l’activité apporte un changement positif. L’investissement à impact repose sur les critères ESG d’intentionnalité et de mesurabilité. L’intentionnalité se définit comme l’apport d’une contribution positive aux défis environnementaux et sociaux au moyen de l’investissement dans des entreprises et des projets qui ont un impact direct. La mesurabilité ne se satisfait pas de faits anecdotiques. Elle requiert des données concrètes et des évaluations parfaitement fiables. »
L’approche de DPAM exige en l’occurrence l’assurance que les produits ou services d’une entreprise contribuent positivement à l’environnement (accès à l’énergie, énergie propre, bâtiments verts, gestion des déchets, modes de transport électriques, etc.) ou à la société (logements de qualité à prix abordables, accès à des soins de santé de qualité, accès à une éducation de qualité, inclusion financière, etc.).
DPAM L Equities World Impact et DPAM L Bonds Eur Impact Corporate 2028 sont classifiées Article 9 de la SFDR. La société de gestion a mis en place un cadre de gouvernance dans lequel le comité opérationnel des thèmes d’impact durable veille à ce que chaque ligne des portefeuilles corresponde à un engagement convaincant en matière d’impact durable.
« En règle générale, fait observer Mathias Talmant, nous chercherons à ce que qu’au moins 30 % du chiffre d’affaires de l’entreprise soit généré par des sources liées à l’impact. Si ce n’est pas le cas, nous exigerons qu’au moins la moitié des dépenses d’investissement ou de recherche de développement visent un impact positif. Alternativement, nous rechercherons des indicateurs de performance clés propres à l’entreprise ou au secteur. Nous aurons des débats actifs, en interne et avec les entreprises, et suivrons un processus formel qui garantit à la fois une forte probabilité d’impact durable positif et des performances financières robustes. »
Entité de fraîche date du groupe Crédit Agricole (par l’intermédiaire d’Indosuez Wealth Management), DPAM emploie 190 personnes. Au 31 décembre dernier, ses encours se chiffraient à 47,1 Md€
ML