Tirer parti du dynamisme économique du marché international du sport, tel est l’objectif affiché par Mandarine Global Sport, le nouveau fonds thématique de Mandarine Gestion.
En septembre dernier, Manda-rine Gestion lançait officiel-lement Mandarine Global Sport (LU2257982228), créé en fin d’année 2020. Ce fonds actions internationales vient compléter l’offre de fonds globaux de la société de gestion qui comptait déjà Mandarine Global Microcap (LU132694266) et Mandarine Global Transition (LU2257980289), respectivement créés il y a cinq et deux ans.
Le marché du sport affiche une croissance de 7 % par an
«Notre gamme de fonds internationaux se veut originale et différenciante, nos deux premiers fonds globaux ont rencontré leurs publics d’investisseurs, confie Adrien Dumas, directeur de la gestion et gérant du fonds. C’est déjà le cas pour Mandarine Global Sport qui suscite de belles marques d’intérêts de la part de nombreux acteurs, des cabinets de conseils en gestion de patrimoine, notamment ceux ayant une clientèle de sportifs, multigérants car le fonds apporte de la diversification par rapport aux autres fonds thématiques, des assureurs dans le cadre de la prévention sanitaire ou encore des réseaux de distribution qui en feront un produit de campagne lors d’évènements tels que les JO de 2024 et la coupe du Monde de rugby de 2023. Nous sommes aujourd’hui bien structurés pour gérer des fonds internationaux avec des outils ESG et quantitatifs, le recours à des brokers locaux et une équipe de six gérants. Notre nouveau fonds est positionné sur une thématique porteuse, à la fois sur le plan économique, avec une croissance de 7 % par an sur les dix dernières années, et des projections du même niveau pour les années à venir, mais aussi pour répondre aux enjeux sociaux et sociétaux. Le sport favorise en effet l’inclusion sociale, et cultive des vertus en matière de prévention de la santé, le tout avec une dimension locale forte car on peut pratiquer un sport n’importe où.»Ce nouveau fonds sur la thématique du sport, labellisé ISR, repose sur quatre sous-segments de valeurs:gestion de la performance (nutrition, montres connectées, etc.), infrastructures (événementiel, stations de ski, etc.), équipements (vêtements, matériel, etc.) et consommation digitale (e-sport, etc.). Il se veut diversifié à la fois en termes de tailles de capitalisation qu’au niveau géographique. L’univers d’investissement s’élargit avec des introductions en Bourse régulières et se compose actuellement d’environ quatre cent-quarante valeurs qui doivent réaliser au moins 30 % de leur chiffre d’affaires dans la thématique du sport (90 % du portefeuille affiche un chiffre d’affaires supérieur à 50 %).
Dans le cadre de la démarche ESG de la société de gestion, des exclusions sont pratiquées:les clubs professionnels pour des risques autour du blanchiment d’argent et de transparence fiscal, les activités logées dans les paradis fiscaux, notamment jeux en ligne et paris en ligne, et la chasse car l’équipement peut être détourné.
Diversifiés sur une cinquantaine de lignes
Le fonds est concentré sur une cinquantaine de valeurs, à 45 % des petites et moyennes capitalisations plus pures, et avec une répartition équilibrée entre les Etats-Unis, l’Europe et l’Asie qui est la résultante du stock-picking. «Dans le cadre de la réouverture des économies, notamment dans les pays développés, nous avons surpondéré certains thèmes, notamment autour de l’évènementiel, indique Adrien Dumas. A l’inverse, nous avons pris nos profits sur la consommation digitale, un marché qui avait bien profité du confinement. Nous nous montrons aussi prudents vis-à-vis des problématiques de pénurie dans les industries connectées ou encore les équipements avec la fermeture de l’économie au Vietnam.»Pour compléter son approche, Mandarine Gestion compte mettre en place un comité consultatif composé d’experts de l’univers du sport (médecins, sportifs de haut niveau ou encore nutritionnistes). La société de gestion réfléchit également à la création d’une part de partage. .
Centré sur les ODD En partenariat avec UBS Global Wealth Management, Robeco a annoncé la création du fonds Robeco-SAM Global SDG Engagement Equities (LU2365448856, article 9 SFDR). Géré par Michiel Plakman, assisté par Daniela da Costa, Peter van der Werf, Giacomo Moroni et Jan Anton van Zanten, il s’agit du deuxième fonds actions de Robeco axé sur les objectifs de développement durable, après le lancement du fonds RobecoSAM Global SDG Equities en 2018. RobecoSAM SDG Engagement Equities est une stratégie de conviction, dont l’objectif d’investissement durable est de générer une amélioration claire et mesurable de la contribution d’une entreprise aux Objectifs de développement durable des Nations unies sur une période de trois à cinq ans en engageant un dialogue actif avec les sociétés.
En outre, le fonds vise à faire fructifier le capital sur le long terme avec comme indice de référence le MSCI All Country World Index.
En tant que partenaire exclusif pour les six mois suivant le lancement du fonds, UBS Global Wealth Management a initié le financement, avec un objectif d’investissement de 1,5 milliard de dollars.
Dédié aux économies verte et bleue DNB Asset Management (80 milliards d’euros d’encours) poursuit le développement de solutions ESG en proposant le fonds DNB Future Waves (LU0029375739), lancé depuis le mois de mai et né de la transformation du fonds DNB Global ESG créé en 1990. Axé sur l’économie bleue et verte, il se concentre sur des investissements répondant à onze des dix-sept ODD des Nations unies. Le fonds a pour objectif de soutenir les entreprises soucieuses de développer des solutions de long terme répondant aux grands enjeux du siècle. Cogéré par Isabelle Juillard Thompsen et Audun Wickstrand Iversen, DNB Future Waves met l’accent sur des secteurs d’activité liés: -à l’économie bleue, c’est-à-dire les secteurs qui ont un lien direct, ou indirect avec les océans comme la pêche, le transport maritime, les ressources biomarines ou encore les énergies renouvelables offshore (37 %);-l’économie verte, avec un large spectre allant de l’agriculture ou des infrastructures durables, en passant par l’innovation et l’économie circulaire (31 %);-le climat, à savoir les énergies renouvelables et abordables, l’efficacité énergétique et ainsi que l’électrification (19 %);-et la prospérité sociale, avec des secteurs tels que l’alimentation, la santé et l’éducation (12 %).
DNB Future Waves est investi sur les marchés actions internationaux avec un focus particulier sur les pays nordiques, proches de la thématique de l’océan notamment. Au final, il est concentré sur un spectre de quarante-cinq à soixantequinze sociétés sur lesquelles l’équipe de gestion a de fortes convictions.
Dans les infrastructures Swen Capital Partners (6,4 milliards d’euros sous gestion) propose à la clientèle patrimoniale le FPS Swen Exclusive Infrastructures qui investit dans les infrastructures. Ce fonds co-investira aux côtés du fonds Swen Infra Multi-Select 4 qui propose un programme d’investissement essentiellement européen, dans des secteurs diversifiés, tels que les télécommunications, le transport durable, la transition énergétique ou les infrastructures sociales. Il donnera accès à un portefeuille diversifié, composé d’environ quatre cent-deux participations. Le FPS s’adresse à une clientèle d’investisseurs avertis à partir de 200 000 €, en visant une taille cible de 60 millions d’euros et un objectif de TRI net de 8 à 10 %. Pour créer ce fonds, Swen s’est associé au groupe Crystal. Sa commercialisation s’appuie, dans un premier temps, sur les conseillers du groupe.
Mandarine Global Sport (LU2257982228) Sur les valeurs en retournement Trusteam Finance vient de lancer Trusteam Selective Recovery (FR0014004Q57), un fonds actions internationales de toutes tailles de capitalisation (jusqu’à 25 % de valeurs de moins de 1 milliard d’euros) et éligible au PEA. En effet, la poche de 25 % pouvant être investie en dehors de la zone euro sera utilisée afin de diversifier géographiquement le fonds sur des valeurs américaines, suisses, japonaises et britanniques. «Dans un contexte de crise sanitaire et de révolution numérique, ce fonds a pour but d’investir dans des entreprises qui ont dû se transformer pour retrouver de la croissance», signale Jean-Sébastien Beslay, cogérant du fonds. «Nous n’avons pas une stratégie de gestion value classique, nous investissons sur des sociétés qui ont été malades et qui sont sur la voie de la guérison, ce qui augure un bon parcours boursier à venir. Il peut s’agir d’entreprises ayant subi la crise sanitaire, mais aussi de valeurs dont les problèmes sont plus anciens», ajoute Max Hamelin, le second gérant. Ainsi, les deux cogérants visent des sociétés dont le redressement est bien entamé et déjà validé par des publications positives. La dynamique en termes de satisfaction client pourra être un élément pour sélectionner les titres. Le suivi de la vie des entreprises est un élément primordial dans la gestion, notamment pour identifier les évolutions de gouvernance et l’impact du nouveau management. Enfin, la qualité financière des sociétés est observée, notamment le niveau d’endettement, la génération de cash-flow et la trésorerie. «Ce n’est qu’après avoir observé ces points que nous réalisons nos estimations de valorisation pour déterminer si l’entreprise peut ou non intégrer notre portefeuille», note Max Hamelin. Au final, le portefeuille se compose de quarante à cinquante lignes, parmi lesquelles se trouvent actuellement des valeurs telles que Carrefour, Lisi ou encore Quadient.