Si la brutale hausse des taux et la montée des tensions géopolitiques ont bousculé l’appétit des investisseurs, les fonds thématiques sont par essence conçus pour profiter de tendances de long terme, comme la transition énergétique, la digitalisation de l’économie, les évolutions démographiques ou encore la raréfaction des ressources naturelles. Revue de détails.
La gestion thématique n’est pas une logique neuve pour les investisseurs, mais c’est surtout dans la deuxième moitié de la décennie 2010 qu’elle a connu une fulgurante accélération. L’appétit des investisseurs était aiguisé tant par les taux bas incitant à aller vers les actions, que par la montée en puissance de mégatendances, comme le changement climatique et la multitude de lancements de produits d’investissements thématiques.« La mode autour des fonds thématiques a déclenché une sorte d’effet FOMO chez certaines sociétés de gestion qui ont parfois lancé des stratégies mal construites:par exemple, des fonds étiquetés “climat” embarquant une part exagérée de valeurs technologiques non rentables », rappelle Bertrand Lecourt, responsable des stratégies d’investissement thématique chez JO Hambro.Cet effet FOMO (acronyme de Fear of missing out:peur de rater une opportunité) a évidemment cédé la place à d’autres craintes depuis. « Les fonds d’investissement thématiques naissent souvent dans des périodes favorables:étant plutôt axés vers les valeurs de croissance, ils ont bénéficié de la baisse des taux jusqu’en 2020, mais la gestion thématique a souffert depuis de leur remontée, à l’exception des stratégies sur l’intelligence artificielle, qui ont été portées par le contexte », résume Didier Rabattu, directeur de la gestion actions chez Lombard Odier IM (LOIM).
Un regain d’intérêtsLes interprétations différentes d’une même thématique par les gérants ont pu être sources de comportements anormaux de certains fonds en matière de performances par rapport à la thématique qu’ils prétendaient cibler.Et la brutale hausse des taux, ainsi que la montée des tensions géopolitiques ont illustré défavorablement les biais sectoriels de certains fonds, en particulier ceux liés à l’environnement et au climat, qui restent la majorité des produits disponibles sur le marché.Les fonds thématiques conservent de l’intérêt, mais ne sont peut-être plus vus comme l’alpha et l’oméga d’une gestion moderne. « Nous faisons une distinction entre thématiques et durabilité, explique Didier Rabattu. Une thématique d’investissement est une tendance, comme le vieillissement de la population ou l’intelligence artificielle. Nous sommes plus attachés à la notion de durabilité:en partant du constat que le système économique dans lequel nous vivons depuis des décennies sera massivement impacté, nous essayons de trouver quelles sociétés bénéficieront des nécessaires changements à venir. » Du côté des investisseurs, l’euphorie a laissé place à la circonspection. « Nous n’avons pas souffert d’une décollecte, mais la collecte sur les fonds thématiques environnementaux a été stoppée, leurs performances ayant été handicapées par l’absence de secteurs comme la défense ou l’énergie, constate Doris Santillana, responsable de la distribution d’Allianz GI en France. En revanche, nous continuons à voir une forte appétence sur les thématiques technologiques, en particulier l’intelligence artificielle. » Chez Athymis Gestion, petite société de gestion qui a fait des fonds thématiques son principal fer de lance, sous l’impulsion de Stéphane Toullieux qui la dirige depuis 2015, le pain noir semble avoir été mangé. « Nous avons souffert de décollecte en 2023, mais cela tend à se stabiliser au premier trimestre 2024, d’autant plus que les performances ont été bonnes fin 2023 et depuis début 2024 », indique Stéphane Toullieux. C’est notamment le cas du fonds Athymis Industrie 4.0, qui mise sur la robotisation de l’économie et a enregistré 15 % de performance depuis début 2024, après avoir battu le MSCI World quatre années sur cinq depuis sa création.Le constat d’un appétit très modéré des investisseurs pour les thématiques est aussi vrai chez Pictet AM, acteur emblématique et véritablement pionnier de l’investissement thématique. « Les thèmes plus technologiques continuent de bien fonctionner : après une hausse de 48 % en 2023, notre stratégie Digital est à +18 % depuis début 2024 et la stratégie Robotics enregistre des performances similaires, détaille Hervé Thiard, directeur général de Pictet AM France. Mais paradoxalement, alors même que l’approche thématique est validée, nous observons une nette dichotomie entre ces performances très fortes et une collecte bien plus modeste qu’habituellement, ce qui est lié au fait que les investisseurs préfèrent les placements d’attente, comme l’obligataire ou les produits structurés, après les fortes hausses récentes. » Sensibilité et intérêts des investisseurs Fin de l’histoire pour les thématiques ? Certes pas, car leur logique conserve de l’intérêt, ne serait-ce qu’en termes d’engagement des investisseurs.Un exemple est le fonds Allianz Pet and Animal Wellbeing, un fonds actions international axé sur le bien-être animal et les produits pour animaux domestiques. « Sur de telles thématiques, il y a une adhésion affinitaire du client : le fonds lui sera conseillé, mais ce qui va jouer avant tout sera la résonance du thème avec sa sensibilité et ses centres d’intérêt », estime Doris Santillana. De la même manière qu’un fonds sur la cybersécurité sera parlant pour une personne sensible au sujet. Cela n’enlève rien au rôle de conseil du CGP ou à l’exigence de qualité de la gestion, mais la relation du client au produit est différente. Et le sens financier de certaines thématiques d’investissement, véritablement adossées à des tendances structurelles, reste entier.Mais au fond qu’est-ce qu’un bon produit thématique ? « Nous ne lançons pas de fonds thématique sans qu’il soit étayé par une tendance structurelle indiscutable, mais cela ne suffit pas, argumente Doris Santillana. Il se peut que le moment ne soit pas favorable, ou encore que l’univers soit insuffisant. » Si un thème est trop « niche », on n’aura pas suffisamment de «pure plays»sur le thème. Dans le cas du fonds « pets » d’Allianz GI, au minimum 75% du chiffre d'affaires du portefeuille doit être lié au thème. «Plus un thème a du sens, plus on verra émerger des entreprises en lien avec lui. Le marché se crée par une sorte de cercle vertueux », ajoute Doris Santillana. Une gestion thématique peut être certes fondée sur des univers de valeurs larges ou être plus précise, avec un nombre de valeurs cibles plus limité, mais Frédéric Surry, responsable adjoint de la gestion actions chez BNP Paribas AM, a une préférence pour la première approche:«pour faire face à des situations de marché adverses, la gestion active a besoin de thèmes qui soient suffisamment diversifiés pour conserver une flexibilité dans la gestion, estime-t-il. Il faut être cohérent dans le choix du thème et des sous-thèmes et rester vigilant sur la pureté de l’approche ». La souplesse de gestion permet de conserver une cohérence quand la thématique évolue. « Voir le monde en thèmes et en mégatendances plutôt qu’en pays ou en secteurs nous a permis très tôt de détecter la révolution de l’intelligence artificielle que nous avons jouée, si l’on compare avec la ruée vers l’or, à travers les fabricants de pelles et de pioches du secteur, comme Nvidia et de migrer maintenant vers des sociétés de services bénéficiant des forts gains de productivité dégagés par l’IA », indique ainsi Hervé Thiard. La gestion active est ici un atout, permettant de lâcher une valeur, voire une sous-thématique, pour basculer vers d’autres devenues plus intéressantes.Cette souplesse de l’approche est facilitée quand les fonds thématiques sont conçus pour pouvoir naviguer entre plusieurs secteurs peu corrélés entre eux, ce qui peut limiter la volatilité.Chez Athymis Gestion, le fonds Industrie 4.0 privilégie ainsi l’industrie et la technologie, tandis qu’Athymis Millennial, focalisé sur les usages de la génération Y, combine technologie et consommation discrétionnaire. On trouve dans le portefeuille, Nvidia, tout comme CAVA Group, chaîne de restauration rapide méditerranéenne. « Certains fonds thématiques se contentent d’acheter, sans distinction, tout ce qui existe dans leur thématique et ont ainsi peu de valeur ajoutée par rapport à un ETF, regrette Stéphane Toullieux. Typiquement nous allons détenir moins de cinquante valeurs par portefeuille, l’exposition type à un titre étant de 2 % et le maximum à 3 à 4 %. » L’enjeu : faire un vrai stock-picking, tout en conservant les vertus de la diversification. « Notre fonds Athymis Industrie 4.0 a deux moteurs principaux : la technologie, notamment le hardware qui a bien fonctionné en ce début d’année, et l’industrie, avec l’aéronautique/défense en vedette en 2024, détaille Stéphane Toullieux. Ce qui est intéressant, c’est que quand la technologie tousse, certains secteurs industriels ont tendance à compenser. » Il s’agit aussi de savoir combiner des leaders et des disrupteurs. « La sauce secrète d’Athymis, c’est de combiner au sein des fonds des sociétés qui font les règles (les rule makers) – un exemple typique étant Airbus dans le domaine de l’aéronautique civil – et d’autres qui savent les casser (les rule breakers), comme Airbnb qui a su imposer un tout nouveau modèle en à peine plus de quinze ans d’existence », résume Stéphane Toullieux.
Combiner plusieurs thèmesLa performance future des fonds thématiques sera bonne s’ils réussissent à embarquer une certaine asymétrie. « Parmi les quarante-cinq valeurs de notre fonds LOIM Planetary Transition, la croissance du chiffre d’affaires est deux fois supérieure à celle de l’indice de référence (8 %, contre 4 %) et la croissance des bénéfices, à 13 %, est aussi deux fois supérieure. Pourtant, elles sont seulement 10 % plus chères sur la base du ratio cours/bénéfices », explique ainsi Didier Rabattu.Les investisseurs doivent s’intéresser à des thématiques qui sont là pour durer plutôt qu’à se ruer sur les dernières créations des sociétés de gestion. La période récente a en effet bien démontré que l’adage « tout nouveau, tout beau » ne fonctionnait pas bien dans la gestion. Certains fonds thématiques peuvent être mal conçus ou mal gérés.Et parfois, c’est la thématique qui n’est pas valide. « Des thèmes comme l’inflation ou l’espoir d’un rebond de la Chine peuvent être intégrés dans un portefeuille, mais pas faire l’objet d’un fonds thématique », juge Bertrand Lecourt. « Nous avons songé un moment à lancer un fonds sur le thème de la mobilité, mais la thématique nous a semblé trop restreinte », se souvient de son côté Stéphane Toullieux.Les fonds « métaverse » ont surfé sur un effet de mode, au moment où Facebook a changé son nom en Meta Platforms, et lourdement investi dans le secteur, mais le fonds lancé par Allianz GI a été vite abandonné. Son équivalent chez Axa IM, AXA WF Metaverse, deux ans après son lancement, n’a pas vraiment rencontré un large écho, avec des performances très au-dessous du MSCI World depuis malgré un fort contenu Tech. « Le thème de la biodiversité reste compliqué, faute de données. Il faut avoir suffisamment de certitudes pour calibrer correctement une thématique », constate aussi Doris Santillana. Ici, le manque de données reste flagrant.Les fonds biodiversité peuvent être utilisés en test par des institutionnels souhaitant améliorer leurs connaissances sur le sujet, mais restent difficiles à vendre à une clientèle individuelle. De même, des thèmes très volatils, comme le solaire, ou manquant d’acteurs purs, comme l’hydrogène où le manque de sociétés à la fois solides financièrement et purement liées au secteur est évident, sont des cas d’investissement assez difficiles. Pour qui s’intéresse à la gestion thématique, il ne s’agit pas seulement de trouver les bons thèmes mais de les combiner de manière efficace. « Dans la durée, la thématique eau et déchets peut produire les mêmes performances ajustées du risque qu’un fonds technologique avec une allocation diamétralement opposée », pense Bertrand Lecourt. Les assortir permet de construire un portefeuille équilibré. Et Bertrand Lecourt de conclure : « il faut donner aux investisseurs le bon manuel d’utilisation. » Parmi les thèmes d’investissement mis en avant en ce moment par Pictet, celui des marques de luxe est le plus cyclique, même s’il s’appuie sur une tendance structurelle, l’avènement d’une classe sociale intermédiaire avide de marques premium, notamment dans les pays émergents. L’innovation dans la santé est aussi mise en avant : un « vieux » thème (le fonds Pictet Biotech a été lancé dès 1995) qui pourrait revenir au goût du jour après une période de sous-performance. Chez BNP Paribas AM, Frédéric Surry plaide pour le secteur des énergies renouvelables. « Il a particulièrement souffert de la remontée des taux et du fait qu’ils restent élevés, mais est soutenu par des plans comme l’IRA aux Etats-Unis [Inflation Reduction Act of 2022, ndlr], explique-t-il. Le sentiment de marché reste négatif, mais le point d’entrée semble favorable. » L’innovation est un autre axe majeur de la gestion thématique de BNP Paribas AM. « Cette approche a été confortée par le Covid. Les challenges rencontrés durant cette période ont illustré le besoin de trouver des solutions dans la technologie, la sécurité, la consommation et surtout la santé », précise Frédéric Surry. Il s’agit ici d’investir dans des acteurs qui développent des solutions susceptibles transformer des secteurs, avec une vision large de l’innovation:fabricants de technologie, mais aussi utilisateurs. Le fonds BNP Paribas Disruptive Technology a ainsi une dominante Tech, mais fait des incursions dans d’autres secteurs.
Lancer de nouvelles stratégiesL’existence de tels flagships aux performances convaincantes n’empêche pas les sociétés de gestion de continuer à lancer de nouvelles stratégies, même si le rythme a bien ralenti. Fin 2021, JO Hambro Capital Management avait lancé le fonds Regnan Sustainable Water & Waste sous l’égide de Bertrand Lecourt, auparavant responsable d’une stratégie similaire lancée chez Fidelity, l’intérêt de combiner les entreprises des filières eau et déchets résidant notamment dans la forte visibilité des résultats des entreprises et une volatilité moindre que d’autres thématiques environnementales, d’où des performances stables. Le succès a été au rendez-vous, avec environ 350 millions d’encours, ce qui a poussé JO Hambro à poursuivre dans la voie des thématiques en lançant cette année le fonds Regnan Global Mobility and Logistics, axé sur l’importance du commerce mondial et la nécessité d’une allocation efficace des ressources dans ce cadre.Le fonds investit dans des sociétés qui « font bouger les gens ou les biens », pour reprendre l’expression de Bertrand Lecourt, responsable des stratégies d’investissement thématiques chez JO Hambro CM. « Nous vivons dans un monde globalisé où les comportements de consommation ont tendance à se normaliser : la classe moyenne représente 40 % de la population mondiale et ce chiffre devrait monter à 70 % en 2050 », explique-t-il. Une tendance lourde – une croissance de 7 à 9 % par an pour le transport et la logistique – qui a des implications dans de nombreux secteurs. La thématique eau/déchets est plutôt défensive, mais cette nouvelle stratégie est plus offensive, avec un univers orienté vers des secteurs comme l’automobile, l’aviation, le ferroviaire, mais aussi les infrastructures et la technologie, même si les services ne sont pas exclus. «Le fonds étudie environ six cents valeurs et se concentre sur cent-cinquante valeurs à fort Pricing Power, pour constituer un portefeuille de quarante valeurs, très diversifié en taille de capitalisations. Le taux de pureté du portefeuille par rapport au thème est de 90 %.»Alors que cet univers de valeurs a été quelque peu oublié par le marché, mais dispose d’un vrai potentiel de croissance embarquée, le point d’entrée semble bon.Parmi les nouvelles thématiques, on voit aussi arriver des fonds restreignant l’univers d’investissement à une zone géographique, ce qui est clairement contre-intuitif lorsqu’on veut adosser une stratégie à une mégatendance, par essence mondiale. C’est le cas du fonds Pictet China Environmental Opportunities. « Le fonds est certes limité à une zone géographique, mais l’Asie est un foyer de croissance forte comparée aux USA ou à l’Europe. Nous trouvons en Chine des sociétés qui sont déjà des leaders mondiaux de solutions environnementales, remarque Hervé Thiard. La croissance de la Chine crée des dommages à l’environnement à l’échelle mondiale, mais elle a les moyens de financer les remèdes à ces dommages. La Chine est une partie du problème environnemental, elle est aussi une partie de la solution. » Et même une partie non négligeable, le pays étant, par exemple, le premier producteur de batteries électriques, ce qui permet des économies d’échelle.Jusqu’ici, les fonds thématiques restent presque exclusivement des fonds d’actions cotées, mais des stratégies apparaissent aussi dans d’autres classes d’actifs. On peut évidemment penser aux fonds d’obligations vertes. Il y a deux ans est apparu un fonds obligataire dont la logique est sensiblement différente : Pictet Climate Government Bonds propose une stratégie en obligations souveraines visant une performance au moins égale à son indice de référence, le FTSE World Government Bond, mais avec une moindre empreinte carbone. Plutôt dédiée aux institutionnels ou allocataires d’actifs, la stratégie bat même son indice depuis la création. Et c’est maintenant vers le Private Equity que les gérants thématiques regardent. Encore une fois, Pictet est à la manoeuvre, avec le fonds Pictet Private Assets SICAV – Environment Co-Investment, lancé en avril au format Eltif. « Le fonds rassemblera une vingtaine de positions dans les technologies environnementales, en co-investissement avec l’un ou l’autre des gérants de Private Equity avec lesquels nous travaillons régulièrement et depuis longtemps », indique Hervé Thiard.Travailler ce thème via le non-coté prend tout son sens sachant ce qui suit. « Parmi les sociétés actives dans l’environnement ayant des revenus supérieurs à 100 millions de dollars, seules 13 % sont des sociétés cotées, selon une étude du Nasdaq publiée en 2022 », rappelle Hervé Thiard.Chez Allianz GI, c’est un thème baptisé « GenWell » (pour Generation Wellbeing : génération bien-être) qui vient d’être lancé. Il repose sur le changement démographique et social lié à la montée en puissance des générations Y et Z (personnes nées entre 1981 et 2012) qui représentent désormais 40 % de la population mondiale et changent la donne en termes de consommation:préoccupation éthique, en ce qui concerne l’alimentation, souci de l’apparence ou encore consommation liée à la détention d’animaux de compagnie font partie des sous-thèmes.Mais ici, on ne parle pas du lancement d’un nouveau fonds, mais de la création d’une nouvelle thématique au sein du fonds Thematica d’Allianz GI, fonds « paquebot » multithématiques fort de plus de 4 milliards d’euros d’actifs. Un produit qui embarque en permanence cinq à sept thématiques, avec un rebalancement tous les ans. « Et lorsque nous sortons une thématique du fonds, ce n’est pas que le thème n’existe plus, explique Doris Santillana. Cela peut être dû au fait que la valorisation est déjà élevée ou à des perspectives inquiétantes : en 2021, nous avons retiré le thème de l’éducation, en lien avec les menaces qui pesaient sur les valeurs du secteur en Chine. » Avec ce type de produit, la gestion thématique montre sa capacité à se substituer en coeur de portefeuille à des fonds actions généralistes en proposant des stratégies ne souffrant pas de biais de concentration (Allianz Thematica est investi dans plus de deux cents positions), tout en restant différenciantes des grands indices. L’avenir est peut-être dans cette direction.