Si, depuis un an et demi, la reprise en Chine avait suscité le doute, un regain d'optimisme est désormais palpable. Le marché chinois, porté par ses grandes capitalisations et à la faveur de la mise en œuvre de politiques actionnariales, enregistre de performances positives depuis le début de l'année. Parallèlement, certaines mesures monétaires et politiques participent aussi à ce regain de sérénité.
Dernièrement, la décision de la Banque populaire de Chine (PBoC) d’abaisser le taux de prise en pension à 7 jours s'inscrit dans ce sens. De même, le troisième plénum du 20ème comité central du parti communiste chinois qui s'est achevé le 18 juillet, a permis de remettre à plat le calendrier des réformes - qui devrait s'achever à l'horizon 2029 - et de réaffirmer les priorités économiques du pays.
Les moteurs du marché chinois
Depuis le début de l'année, le marché chinois a enregistré de solides performances essentiellement liées à celles des secteurs traditionnels. Dans un contexte d'incertitude économique persistante, les investisseurs ont privilégié les champions nationaux qui présentent des bénéfices et des flux de trésorerie stables et offrent un rendement plus conséquent. Cette tendance tient au soutien des fonds d'État au marché qui s'est concentré sur les grandes capitalisations, en raison de leur influence, de leur stabilité et de leur statut. Du reste, cela met aussi en lumière une déconnexion entre les fondamentaux et la performance des actions. Pour des industries de la « vieille économie » (services publics, matériaux, énergie…) l'augmentation significative des valorisations n'a pas été concomitante à une amélioration des bénéfices tandis que dans d'autres secteurs (consommation, Internet et la santé), la légère amélioration des bénéfices n'a suscité qu'une réaction mitigée. Il en ressort que le sentiment joue actuellement un rôle plus important que les fondamentaux.
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