Comme chaque année peu avant Patrimonia, BNP Paribas Cardif dévoile les résultats de son Baromètre du marché des conseillers en gestion de patrimoine (CGP) réalisé en partenariat avec Kantar.
Parmi les principaux enseignements de cette quinzième édition se trouve l’optimisme des professionnels du patrimoine, puisque 95 % des CGP estiment que la profession se porte bien, et même très bien pour un conseiller en gestion de patrimoine sur cinq. Des nuances sont toutefois à apporter selon la taille du cabinet : l’optimisme est plus mesuré dans les structures d’une à deux personnes (14 % de CGP très confiants) qu’au sein des grands cabinets (34 %).
La crise a d’ailleurs renforcé l'image des professionnels du patrimoine: alors qu’en 2020, 58 % des conseillers estimaient que la crise avait accentué l’image positive de la profession, ils sont désormais les trois quarts à considérer que la période a un impact positif sur la façon dont les clients les considèrent.
La digitalisation de l’activité est également inscrite dans les moeurs puisque, pour une grande majorité des CGP, le digital est désormais utilisé de manière durable parles clients. Les CGP sont, quant à eux, satisfaits de leurs fournisseurs concernant les outils digitaux mis en place pour gérer les dossiers (87 %, contre 88 % en 2020) et la communication (83 %, contre 87 % en 2020).
Par ailleurs, l’ISR s’impose de plus en plus dans les portefeuilles : 62 % considèrent l’investissement socialement responsable comme important (35 % en 2019) et 87 % sont devenus plus proactifs pour promouvoir ces investissements auprès de leurs clients.
Deux ans après son entrée en vigueur, la loi Pacte reste un facteur positif pour la profession. 83 % des conseillers considèrent que le nouveau PER (plan d’épargne-retraite) suscite un intérêt accru des clients : parmi ceux qui n’ont pas de pôle dédié à la retraite, près de la moitié des CGP compte en développer un. La retraite individuelle arrive ainsi en tête (49 %) des ambitions de développement à moyen terme pour les CGP, suivie par les fonds ISR (48 %) et le Private Equity (35 %), qui sont en progression depuis 2020.